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Réflexions philosophiques

Vertu aristotélicienne
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La vertu aristotélicienne au regard de la question du bonheur et de la justice.

 

Cette brève  réflexion reprend une problématique classique sur la question de la nature de la vertu, analysée par deux grandes philosophies antiques : l'aristotélisme et le stoïcisme.

Il s'agit de montrer les impasses morales de la position d'Aristote, en dépit de son immense génie.

Métamoprhoses de la Vérité
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Les métamorphoses de la Vérité.

Regards sur une notion cruciale.

 

Depuis le moment parménidien et le platonisme, les notions d'Être et de Vérité ont été, d'un point de vue métaphysique et théologique souvent assimilées. Il faut attendre la scolastique médiévale, et les débats entre réalisme et nominalisme, pour que ces deux notions soient enfin différenciées, et qu'une philosophie de la connaissance soit capable de penser la Vérité sans référence à l'Être.

Sont aussi abordées, dans cette réflexion, la question de l'incarnation de la vérité, dans le christianisme, énoncé théologique qui pose un immense problème, et celle du statut ambigu de la vérité dans la psychanalyse.  

Enfin, dans une dernière partie, je tente de saisir l'objet subtil qui est celui de la recherche scientifique, au-delà des énoncés rationnels dont celle-ci s'entoure.

Intentionnalité
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Sur l'intentionnalité et ses conséquences philosophiques et psychologiques.

 

L'intentionnalité est une notion répandue depuis les travaux de F. Brentano et la phénoménologie husserlienne. Sa nature ambiguë exige une clarification toujours difficile à réaliser.

Cet article tente de le faire, en réhabilitant une notion clé pour le processus de la connaissance, mais habituellement ignorée de la phénoménologie comme des philosophies apparentées : la volonté.

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Sagesse stoïcienne et spiritualités non-duelles.

Une source psychique commune.

 

Une évidence m'est apparue au fil de mes travaux et de mes recherches au sujet des sagesses et des spiritualités. À savoir, que celles-ci, malgré leur éloignement intellectuel, géographique ou historique, peuvent partager des caractéristiques communes.

C'est sur l'une d'entre elles que cet article se penche pour montrer ce qui, au-delà du tableau des vertus dont sagesse stoïcienne et spiritualités non-duelles se parent habituellement, les rapproche, surtout dans leur prétention à vouloir diviniser l'homme, ou encore à retrouver un état édénique perdu, mais retrouvable grâce à leurs pratiques.

Sagesse stoïcienne et non-dualité
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Réflexion sur l'argument ontologique de saint Anselme de Cantorbéry.

Rien de moins évident que cette preuve de l'existence de Dieu qui se présente cependant comme une évidence, sur les plans à la fois théologique, rationnel et spirituel.

Je reprends cet argument et démontre que la critique du moine Gaunilon, qui s'est opposé à saint Anselme sur cette question, est totalement fondée. Et qu'il n'y a pas de solution de continuité entre l'intuition de l'infini ou de la grandeur infinie, en soi et dans l'esprit, et sa réalité extérieure.  

Saint Anselme
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Ethique des vertus

L'éthique des vertus au regard de la philosophie et de la théologie.

Sagesses et morale.

L'éthique des vertus connaît depuis quelques décennies un indéniable renouveau. 

Elle est à l'honneur à la fois dans les thérapies contemporaines, le courant du développement personnel ainsi que dans les sagesses antiques, réactualisées, et les spiritualités orientales. 

Cette éthique résonne avec les mentalités post-modernes où l'on se targue d'être autonome et de ne devoir qu'à soi-même sa propre réussite ou son destin.

Toutefois, cette éthique ne répond pas aux exigences d'une morale universelle, et est entrée en conflit dès le Moyen-âge avec une morale de l'obligation. C'est ce rapport conflictuel que j'analyse dans ces articles, en soulignant les apories et les limites d'une telle éthique.

Métaphysique du "Pourquoi"
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La question métaphysique du "Pourquoi".

Une transgression d'un interdit?

Peu d'auteurs en philosophie ont admis que leur propre enquête métaphysique pouvait parfois confiner à une sorte de transgression.

Si la recherche des origines marque la spécificité de l'esprit humain toujours en quête de lui-même, l'obsession du "pourquoi" dans le domaine métaphysique excède la nature de cette enquête légitime. Car cette obsession, constatable depuis l'époque des présocratiques, enfreint des limites de l'esprit humain au nom d'une démarche intellectuelle qui est rien moins que naturelle. J'explore dans cette réflexion de façon synthétique quelques pistes sur ce sujet rarement abordé...

Vision béatifique

La vision béatifique au Moyen-âge.

L'apport d'Averroès

Si la fin même de la vie humaine consiste en une contemplation infinie post-mortem, comme l'ont affirmé un grand nombre de penseurs depuis l'Antiquité et la plupart des religions de salut, il convient alors de savoir en quoi consiste exactement celle-ci.

Cette réflexion fait le bilan des différentes théories qui prévalaient au Moyen-âge sur ce sujet et propose quelques solutions concernant la différence entre bétatitude naturelle et surnaturelle.

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