Fantastique et littérature médiévale
Réflexion à partir de la bataille du Gouffre de Helm dans le chef-d'oeuvre de Tolkien : "Le Seigneur des Anneaux"
Cet article constitue un premier volet de réflexion sur "Le Seigneur des Anneaux ".
Il analyse le passage relatant la bataille du Gouffre de Helm à la lumière des mythologies antiques, et dégage deux strates dans l’écriture de cette épopée fantastique: une strate païenne, autour de laquelle s’organise le thème de la succession royale, et une chrétienne, qui fait valoir les vertus théologales, dont l'espérance apparaît comme la vertu privilégiée par Tolkien.
La traversée de la Moria dans "Le Seigneur des Anneaux" de Tolkien.
Un exemple de catabase et d'anabase dans le Fantastique.
Alors que la Communauté de l'Anneau vient de se former et entame son long périple à travers des régions hostiles, elle prend la décision de s'engager dans la Moria, cette ancienne mine appartenant aux Nains.
Ce choix va les obliger à traverser une région souterraine, demeure des démons, des orques et d'un Seigneur qui règne sur ces Enfers, le Balrog. La symbolique choisie par Tolkien pour décrire ce monde et cette traversée éprouvante n'est pas le fait du hasard, et s'éclaire grâce à l'apport des anciennes mythologies.
La question des doubles dans l'oeuvre de Tolkien.
Le cas de Gollum et de l'Anneau.
Pas de personnage plus énigmatique et plus inquiétant dans l'oeuvre de Tolkien, par son étrange familiarité, que celui de Gollum. Celui-ci suscite à la fois répulsion et pitié. En tant que personnage qui accompagne un autre comme son ombre, et dont il est toujours l'autre négatif, Gollum ne se comprend qu'à travers ses doubles et la figure des doubles.
Ce sont ces figures qui sont abordées dans cette réflexion, laquelle interroge aussi la signification ultime de l'Anneau.
L'énigme de l’absence de religion dans l'oeuvre de Tolkien.
Si quelques commentateurs ont remarqué l'absence totale de religion dans les écrits de Tolkien, ils l'ont généralement attribuée à un choix de l'auteur qui aurait voulu placer celle-ci de façon diffuse dans son oeuvre. Mais cette explication n'est guère satisfaisante, surtout en ce qui concerne un écrivain aussi religieux que Tolkien, et qui n'a jamais fait mystère de sa foi chrétienne.
Cet article tente d'éclaircir ce mystère lui aussi un peu religieux...
La Quête du Graal et le monde arthurien.
La question du père.
C'est assurément le plus grand et le plus beau mythe de l'Occident.
La Quête du Graal reste dans la mémoire collective comme celle que doivent mener ceux qui sont en quête du sens de la Vie, mais aussi de leur âme.
C'est sur cette Quête, qui m'habite depuis que j'ai découvert les romans médiévaux qui parlent d'Elle, et sur son Objet fantastique que cette réflexion se penche pour en proposer quelques hypothèses...
