Réflexions sur les séries tv , la musique et le cinéma
Downton Abbey.
Ou les mésaventures tragiques des personnages d'une série culte.
Parmi les séries télévisées qui ont connu un grand succès se trouve la série britannique Downton Abbey. Celle-ci se présente comme une vaste fresque psycho-historique qui se déroule dans l'Angleterre du début du XXe siècle.
Mais au-delà de la comédie de mœurs, une trame plus sombre est à l'oeuvre et dont les principaux personnages sont les victimes plus inconscientes qu'innocentes...
Kaamelott.
Ou les déboires d'une série burlesque.
Cette série, devenue rapidement culte, met en scène de façon comique le romanesque arthurien. La drôlerie et la vulgarité des épisodes remplacent le sérieux du roman arthurien ainsi que la noblesse d'âme de ses personnages. Malgré son aspect original, qui contraste avec d'autres séries, Kaamelott n'évite pas la surenchère du désabusement.
Je propose, dans ce bref article, une hypothèse à partir de la Poétique d'Aristote, à laquelle certains épisodes de la série se réfèrent, et du traitement négatif que le scénario fait subir à l'objet mythique du roman médiéval.
Harry Potter
ou les désillusions de la magie.
Cette saga romanesque et cinématographique, devenue mondialement culte, n'attire que des éloges depuis la parution des livres que les films ont rapidement suivis.
Toutefois, un regard un peu critique et exigeant sur l'ensemble de ce qui, pour moi, est plus un produit commercial qu'une oeuvre littéraire, apporte de sérieuses nuances à cet univers glauque de la magie potterienne, dont le moins que l'on puisse est qu'elle ne m'inspire guère.
Maléfique
ou la mésinterprétation des contes de fées par l’idéologie Disney.
Quel enfant n'a pas un jour été ébloui par la magie des dessins animés créés par Walt Disney?
Mais ce qui est devenu aujourd'hui une industrie impose aussi des produits qui ne sont plus depuis longtemps de pures créations artistiques dignes des anciens contes de fées.
L'un des derniers films des studios Disney, "Maléfique", est l'exemple même d'un conte qui avait déjà subi un traitement idéologique lors de la sortie du premier dessin animé, et qui a été encore revisité par les dictats du politiquement correct et de la théorie du genre. Ce qui offre un film dont le contenu a été totalement vidé ou dénaturé dont je fais la critique.
Magma
ou les vestiges d'un groupe mythique.
J'ai découvert ce groupe de rock progressif lorsque j'étais adolescent, en allant voir un concert, en avril 1976.
J'ai été immédiatement ébloui et totalement fasciné par cette musique inédite et incroyable, et plus particulièrement par la figure de son batteur et fondateur : Christian Vander. Un de mes rêves, à cette époque, aurait été d'intégrer ce groupe mythique et de jouer avec ses membres. Ce qui ne s'est jamais réalisé. J'ai entretenu un lien distant mais passionné avec ce groupe, en écoutant très régulièrement ses créations musicales.
A l'instar de beaucoup de groupes de cette époque si révolutionnaire en matière de musique rock, Magma a musicalement perduré et évolué, mais pas toujours pour le meilleur. C'est à l'occasion d'une vidéo que j'ai ajouté un commentaire plutôt critique et qui reflète ma propre vision.